mercredi 17 octobre 2007

Nicolas DAUBE, de la PAC au PAC



Depuis début Septembre, Nicolas Daube a rejoint le Marché Agri-Pros, au sein duquel il est en charge de la relation avec les Organisations Professionnelles Agricoles. C’est un univers qu’il connaît bien puisque cet ingénieur agronome (Paris Grignon) de 32 ans, était précédemment chargé d’études économiques à la Chambre d’Agriculture du Gers.



Nicolas Daube, quelle est votre perception du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, quelques semaines après votre arrivée au Marché Agri-Pros ?

Ce qui me surprend le plus, c’est la complexité et la taille de la machine. Par ailleurs, j’ai été étonné de la forte implication du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne sur le territoire. Mais je me sens dans un environnement familier ; finalement je suis passé des exigences de la Politique Agricole Commune (PAC) à celles du Plan d’Action Commerciale (PAC) !



Quelle sera votre mission auprès des Organisations Professionnelles Agricoles?

J’ai constaté que de nombreuses conventions unissent le Crédit Agricole à ces structures, et je pense que certaines d’entre elles ont besoin d’être dépoussiérées. L’évolution du monde agricole est très intéressante, car elle a conduit à une réelle professionnalisation de l’organisation du secteur, et de ses acteurs.



Le Crédit Agricole est une banque mutualiste, comment appréhendez-vous cette dimension ?

Je connaissais la dimension mutualiste du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, parce que bon nombre d’élus à la Chambre d’Agriculture du Gers sont également élus du Crédit Agricole. Cependant, je ne perçois pas encore précisément le poids des administrateurs dans l’organisation de la Caisse Régionale.



Vous êtes désormais l’interlocuteur des Organisations Professionnelles Agricoles, de quelle nature est, selon vous, leur image du Crédit Agricole ?

Elles ont une très bonne image du Crédit Agricole, et connaissent la même problématique de besoin de s’adapter aux évolutions du monde agricole. Pour le monde agricole, autrefois, les crédits c’était le Crédit Agricole, les assurances, c’était Groupama, mais tout ça a beaucoup changé... Mais le Crédit Agricole a de réels atouts, puisque malgré la suppression du monopole des prêts bonifiés il y a dix ans, il conserve toujours une place de référence auprès du monde agricole et des agriculteurs en particulier… Ce n’est pas seulement la force des habitudes, c’est donc qu’il y a autre chose…



Quoi, selon vous ?


… Sans doute le mutualisme, ça crée vraiment des liens sur le territoire… je pense que c’est ce qui fait la différence

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