lundi 7 avril 2008

Informatique et Developpement Durable


Informatique et haut débit : avancée technologique ou recul énergétique ?

L’empreinte énergétique des technologies de l’information est un enjeu majeur : Les équipements électroniques sont devenus l’un des tous premiers postes de consommation électrique des ménages.

L' essor du haut débit signifie essor de la facture énergétique !
L’Internet haut débit a atteint plus de 11 millions d’abonnés fin 2006, nouvelle source «énergivore». Au-delà des périphériques habituels sous tension (imprimante, scanner…), les exigences sont croissantes : Modems en permanence allumés, télévisions en ligne, téléphone VoIP ( Voix sur IP ) , transfert de fichiers… Les nouveaux usages de l’internaute induisent une surconsommation électrique permanente : un total pour l’ADSL de 200 GWh en 2003, 1500 GWh en 2009 !

Des premiers signes encourageants ?

Il s’est vendu en France ces dernières années en moyenne plus de 8 millions d’unités, dont 42 % d’ordinateurs portables, 10 fois moins gourmands que les postes fixes. C’est déjà ça de gagné... mais s’il faut demander aux utilisateurs de mettre les périphériques en veille, activer le mode « hibernation », réduire le rétro-éclairage et les effets visuels, couper le son, désactiver le WiFi, ... mission impossible !

Conscients du problème, des majors du secteur commencent à agir à la source :
Google et Intel, par exemple, ont rendu public en 2006, un vaste programme d’harmonisation électrique. Le procédé suppose le déploiement d’une technologie basse tension standardisée sur 100 millions de PC : des dizaines de TWh pourraient ainsi être économisés !

Le label Energy Star, certification internationale qui vise à limiter la consommation énergétique des équipements bureautiques, a été lancé aux Etats-Unis il y a 15 ans. Il fixe les seuils d’efficacité énergétique applicables aux micro-ordinateurs. La dernière version (4.0) attribue un classement A, B ou C, concerne toute la gamme de l’informatique domestique (PC, console de jeux...) et introduit des seuils de performance précis. Mais si la réglementation existe, les industriels font encore de la résistance et nombreux appareils ne respectent pas encore les paramétrages demandés...

Mais que ceci ne vous dissuade pas de venir surfer sur notre blog, je suis sûre qu’au même moment vous avez laissé votre plasma en veille ou que votre congélateur n’a pas été dégivré depuis des mois ...

Magali


vendredi 4 avril 2008

Developement Durable et Commerce Equitable



Qu’est ce que le Commerce Equitable ?

L’objectif du Commerce Equitable , c’est le respect du producteur initial.
Raccourcir le circuit des intermédiaires, payer 50 % du montant de la commande à la commande , et non pas à la livraison ou à 90 jours après la livraison, sont autant de moyens qui permettent de faire vivre dignement environ 5 millions de personnes dans le monde.

Une idée reçue qui a la dent dure : les produits commerce équitables sont plus chers.
Pas toujours ! cela dépend des pays, des produits … aujourd’hui à la cantine du site de Serres Castet, la boutique du Commerce Equitable de Pau est venu proposer à la vente un assortiment de ses produits : artisanat, produits de beauté , cadeaux, bijoux, vêtements . Force est de constater que certains produits sont même moins chers qu’ailleurs.

Au delà du simple geste d’achat, l’intérêt du commerce équitable, c’est de s’interroger et de prendre conscience de nos pratiques quotidiennes . Qu’est ce que j’achète ? A qui je l’achète ? ou je l’achète ? Qu’est ce que je paye et pourquoi ?
LN

De Nîmes à Pau il n'y a qu'un pas

David BARNAVON
Directeur des Risques et du Controle Permanent

Fiche d’identité :
Nom : BARNAVON
Prénom : David
Age : 37 ans
Arrivée à la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne : 28 Février 2008
Fonction : Directeur des Risques et du Contrôle Permanent
Parcours : - Caisse Régionale du Gard : Chargé d’Affaire auprès des Agriculteurs, Responsable d’Agence, Responsable du Département Agricole et Collectivités locales
- Caisse Régionale du Languedoc : Responsable du département agriculture et coopératives
- Caisse Régionale Pyrénées Gascogne : Directeur des Risques et du Contrôle Permanent


Natif de la Drome, il est fils d’agriculteurs et dîplomé de l’école supérieure d’agriculture d Angers. C’est au cours de cette formation qu’il allait découvrir le Crédit Agricole, il souhaitait « avoir un métier en rapport avec l’agriculture »

C’est en 1996 que les routes de David BARNAVON et du Crédit Agricole se croisèrent à nouveau pour ne plus se quitter. Il a plaisir à dire que « Crédit Agricole est tatoué sur son front ».

Il a exercé à la caisse Régionale de Crédit Agricole du Gard les fonctions de Chargé d’Affaires Agricole, Responsable d’Agence, Responsable du département Agriculture et collectivités locales… Suite à la fusion de la Caisse du Gard avec la Caisse du Midi (fusion qui a donné lieu à la création de la Caisse Régionale Languedoc) il est devenu Responsable du marché de l’agriculture et des coopératives.

12 années venaient de s’écouler depuis son entrée au Crédit Agricole. Aujourd’hui David BARNAVON a 37 ans, il est marié et père de 2 enfants. Depuis le 28 février 2008 il a intégré la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne en tant que Responsable des Risques et du Contrôle Permanent.

Passionné de montagne, il a découvert notre région au cours de vacances d’été à Cauterets. Quitter son Sud-Est natal ne lui pose alors aucun problème, il arrive dans une région qui lui plait et qu’il souhaite plus amplement découvrir.

Depuis son arrivée la clémence du climat s’est fait attendre, ne lui laissant guère le temps de s’adonner à l’un de ses loisirs favoris, le ski. Espérons pour lui que les beaux jours reviendront et le laisseront dévaler les pistes de nos stations encore enneigées !!!

jeudi 3 avril 2008

Habitat et Developement Durable

HABITAT ET EFFICACITE ENERGETIQUE : des solutions pour tous ? Tous concernés !

L’habitat est la seconde source d’impact sur le changement climatique du consommateur français, après l’alimentation.

Aujourd’hui, dans le monde, les bâtiments sont responsables de 40% des consommations de ressources (énergie, matériaux) et de 40% des émissions de CO2 (un peu moins en France 25%, du fait de la part du nucléaire).

Quels que soient les progrès réalisables en matière de performance énergétique –favorisés en France par l’évolution de la réglementation dans la construction neuve (encore faut-il que son application soit contrôlée...), le renouvellement du parc de logements est insuffisant pour réduire substantiellement les consommations d'énergie et les émissions de CO2 : Améliorer la performance énergétique des logements existants et des immeubles collectifs constitue donc un enjeu majeur ces prochaines années.


Au-delà des gestes simples dans notre quotidien (mises en veille, changement des éclairages et de l’électroménager ... qui permettraient à moyen terme de réduire les consommations de 30 TWh), des investissements judicieux sont nécessaires :

Pour aider à identifier les améliorations possibles sur le bâti et les équipements, à appréhender les coûts et les temps de retour, à trouver finalement LA solution la plus adaptée à chaque logement, un diagnostic de performance énergétique étendu et amélioré pourrait servir de pivot : pour les appareils électroménagers, le simple affichage des classes énergétiques a permis l’extinction progressive des offres des constructeurs dans les classes les moins performantes... En 2006, les ventes d’appareils frigorifiques catégories A et A+ ont représenté 85% des ventes (43% en 2003).

Pour répondre aux objectifs fixés par la politique énergétique française et européenne, il est aujourd’hui nécessaire d’accélérer le rythme actuel de 300 000 rénovations par an, et il appartient aussi aux professionnels de s'organiser.

Ces travaux de rénovation ont été estimés en moyenne à 25 000 € par logement, investissements favorisés aujourd’hui par un certain nombre de dispositifs incitatifs (crédits d’impôts et aides de Conseils Généraux et Régionaux, de l’ANAH, etc.) et par des offres de financement spécifiques proposées par certaines banques : celles de la Caisse Régionale Pyrénées Gascogne font partie des meilleures (comparateur des éco-prêts sur le site de l’ Ademe)

Ces solutions adaptées pour bon nombre de ménages ne doivent cependant pas occulter la nécessité de poursuivre des actions spécifiques de lutte contre la précarité énergétique, phénomène dont les principales causes sont les faibles revenus des ménages, couplés à une mauvaise qualité thermique du logement et dont les conséquences sont sérieuses (endettement, stratégies de privation, conséquences sur la santé, dégradation du logement, etc.)
A ce titre a eu lieu à Paris le 1er avril 2008 le Colloque sur la précarité énergétique et le rôle des collectivités, organisé par l’ADEME et AMORCE avec le soutien de l’ANAH et de l’Union Européenne (Projet EPEE) pour la mise en place d’actions visant à réaliser des travaux de maîtrise de l’énergie dans les logements des personnes à revenus modestes et ceci de manière durable .

Magali Vernhes

mardi 1 avril 2008

Developpement Durable : Handicap et Emploi




En direct avec….Claude Bousquet, membre de la Cellule Handicap de Pyrénées-Gascogne



PG Magazine : Tu es travailleur handicapé, en fauteuil, et l’un des trois membres de notre Cellule Handicap, en place depuis septembre 2006. De ton point de vue, a-t-on avancé à Pyrénées-Gascogne ?

Claude Bousquet : Oui, incontestablement. D’abord, en décembre 2006, notre Caisse Régionale a signé un accord en faveur de l’intégration des handicapés avec toutes les organisations syndicales, avec l’objectif d’arriver à 5 % de l’effectif fin 2010.


PG Magazine : Et, où en est-on aujourd’hui ?

Claude Bousquet : Nous étions à 3,7 % fin 2006…et nous sommes à 4,2 %. Concrètement, en 2007, nous avons embauché 5 personnes en situation de handicap, en contrat à durée indéterminée, et 13 pour des contrats d’une durée de 5 à 14 mois. La plupart bénéficient d’une formation en alternance, en particulier dans notre Centre de Formation par l’Apprentissage d’Ustaritz, et ils devraient être embauchés définitivement, s’ils réussissent leur parcours d’intégration, en démontrant que leurs compétences peuvent correspondre à nos besoins.

PG Magazine : Il ne suffit pas d’embaucher, il faut aussi aménager les conditions de travail…

Claude Bousquet : Dans la plupart des cas, comme 80 % des handicaps ne sont pas qualifiés de lourds ou qu’ils ne se voient pas, il n’y a pas nécessité d’aménager les postes de travail. Les nouveaux embauchés reçoivent cependant par notre intermédiaire une prime d’intégration, destinée à compenser leur handicap. Et nous avons fait de nombreux aménagements là où ils se sont avérés nécessaires…

PG Magazine : Par exemple…

Claude Bousquet : Pour ma part, j’apprécie beaucoup, ainsi que mes deux collègues en fauteuil, les rampes d’accès, larges et en pente douce, réalisées autour du site de Tarbes. Cette année, nous avons investi 350.000 € , ce qui a permis aussi d’équiper 15 de nos collègues en fauteuils ergonomiques, voitures aménagées, prothèses auditives, bureaux avec élévateurs, téléphone à grosses touches….

PG Magazine : C’est une avancée significative, se poursuivra t-elle ?

Claude Bousquet : Cette belle avancée, on la doit à une remarquable implication des différents acteurs. Le Comité de Direction sait donner les impulsions nécessaires. Les élus du personnel se sont impliqués, notamment en négociant des aménagements de notre mutuelle santé favorables aux handicapés. Les gestionnaires des Ressources Humaines organisent des réunions spécifiques pour présenter notre politique handicap et nos besoins en personnel, aidés par des organismes publics comme Cap-Emploi. Nos managers et nos salariés sont demandeurs et font souvent l’expérience qu’à compétence égale une personne handicapée peut apporter un plus à l’efficacité de l’unité par son courage et sa motivation. Nos administrateurs, sensibilisés par une campagne de communication, servent également de relais et font connaître notre volonté d’intégration des handicapés dans l’entreprise. Il faut que cet élan continue…

PG Magazine : On parle beaucoup de recrutement mais peut-être certains des collaborateurs de Pyrénées Gascogne sont-ils également concernés par les mesures prises par la Caisse Régionale ?

Claude Bousquet : Il y a près d’un million d’handicapés en France, et des formes très diverses de handicaps, à la suite d' accidents et de maladies, qui touchent aussi nos salariés. Je les encourage à se faire connaître à la Médecine du Travail ou à la DRH, que leur handicap se voie ou ne se voie pas, il y a une confidentialité assurée, et les trois salariés de notre Cellule Handicap pourront les aider…Je suis joignable au 05 62 44 73 34 ou au 05 62 93 71 16.

PG Magazine : Et côté clients ?

Claude Bousquet : Lorsque nous aménageons des agences, nous essayons, autant que possible, de faciliter les accès pour les handicapés, qui peuvent aussi nous adresser leurs suggestions d’amélioration.