Informatique et Developpement Durable
Informatique et haut débit : avancée technologique ou recul énergétique ?
L’empreinte énergétique des technologies de l’information est un enjeu majeur : Les équipements électroniques sont devenus l’un des tous premiers postes de consommation électrique des ménages.
L' essor du haut débit signifie essor de la facture énergétique !
L’Internet haut débit a atteint plus de 11 millions d’abonnés fin 2006, nouvelle source «énergivore». Au-delà des périphériques habituels sous tension (imprimante, scanner…), les exigences sont croissantes : Modems en permanence allumés, télévisions en ligne, téléphone VoIP ( Voix sur IP ) , transfert de fichiers… Les nouveaux usages de l’internaute induisent une surconsommation électrique permanente : un total pour l’ADSL de 200 GWh en 2003, 1500 GWh en 2009 !
Des premiers signes encourageants ?
Il s’est vendu en France ces dernières années en moyenne plus de 8 millions d’unités, dont 42 % d’ordinateurs portables, 10 fois moins gourmands que les postes fixes. C’est déjà ça de gagné... mais s’il faut demander aux utilisateurs de mettre les périphériques en veille, activer le mode « hibernation », réduire le rétro-éclairage et les effets visuels, couper le son, désactiver le WiFi, ... mission impossible !
Conscients du problème, des majors du secteur commencent à agir à la source :
Google et Intel, par exemple, ont rendu public en 2006, un vaste programme d’harmonisation électrique. Le procédé suppose le déploiement d’une technologie basse tension standardisée sur 100 millions de PC : des dizaines de TWh pourraient ainsi être économisés !
Le label Energy Star, certification internationale qui vise à limiter la consommation énergétique des équipements bureautiques, a été lancé aux Etats-Unis il y a 15 ans. Il fixe les seuils d’efficacité énergétique applicables aux micro-ordinateurs. La dernière version (4.0) attribue un classement A, B ou C, concerne toute la gamme de l’informatique domestique (PC, console de jeux...) et introduit des seuils de performance précis. Mais si la réglementation existe, les industriels font encore de la résistance et nombreux appareils ne respectent pas encore les paramétrages demandés...
Mais que ceci ne vous dissuade pas de venir surfer sur notre blog, je suis sûre qu’au même moment vous avez laissé votre plasma en veille ou que votre congélateur n’a pas été dégivré depuis des mois ...
Magali
L’empreinte énergétique des technologies de l’information est un enjeu majeur : Les équipements électroniques sont devenus l’un des tous premiers postes de consommation électrique des ménages.
L' essor du haut débit signifie essor de la facture énergétique !
L’Internet haut débit a atteint plus de 11 millions d’abonnés fin 2006, nouvelle source «énergivore». Au-delà des périphériques habituels sous tension (imprimante, scanner…), les exigences sont croissantes : Modems en permanence allumés, télévisions en ligne, téléphone VoIP ( Voix sur IP ) , transfert de fichiers… Les nouveaux usages de l’internaute induisent une surconsommation électrique permanente : un total pour l’ADSL de 200 GWh en 2003, 1500 GWh en 2009 !
Des premiers signes encourageants ?
Il s’est vendu en France ces dernières années en moyenne plus de 8 millions d’unités, dont 42 % d’ordinateurs portables, 10 fois moins gourmands que les postes fixes. C’est déjà ça de gagné... mais s’il faut demander aux utilisateurs de mettre les périphériques en veille, activer le mode « hibernation », réduire le rétro-éclairage et les effets visuels, couper le son, désactiver le WiFi, ... mission impossible !
Conscients du problème, des majors du secteur commencent à agir à la source :
Google et Intel, par exemple, ont rendu public en 2006, un vaste programme d’harmonisation électrique. Le procédé suppose le déploiement d’une technologie basse tension standardisée sur 100 millions de PC : des dizaines de TWh pourraient ainsi être économisés !
Le label Energy Star, certification internationale qui vise à limiter la consommation énergétique des équipements bureautiques, a été lancé aux Etats-Unis il y a 15 ans. Il fixe les seuils d’efficacité énergétique applicables aux micro-ordinateurs. La dernière version (4.0) attribue un classement A, B ou C, concerne toute la gamme de l’informatique domestique (PC, console de jeux...) et introduit des seuils de performance précis. Mais si la réglementation existe, les industriels font encore de la résistance et nombreux appareils ne respectent pas encore les paramétrages demandés...
Mais que ceci ne vous dissuade pas de venir surfer sur notre blog, je suis sûre qu’au même moment vous avez laissé votre plasma en veille ou que votre congélateur n’a pas été dégivré depuis des mois ...
Magali
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