mardi 6 mars 2007

Les anglais invités au cinéma







De plus en plus nombreux à s’installer dans notre région, amateurs de sa douceur de vivre et de vieilles pierres, les anglais se comptent en nombre grandissant parmi nos clients.
C’est souvent par l’achat d’un bien immobilier, par le biais de nos agences immobilières partenaires, Square Habitat et Bragato dans le Gers, que la relation avec le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne se noue. La qualité du conseil et la simplification des formalités séduisent cette clientèle, qui apprécient tout particulièrement de trouver dans nos agences des conseillers anglophones et la mise à disposition d’un numéro de téléphone dédié, auprès duquel ils trouvent réponse à leurs principales questions.
Pour mieux connaître encore nos clients anglais, nous avons invité 30 d’entre eux à assister à la projection en V.O du film " une vérité qui dérange ", de David Guggenheim, avec Al Gore, au cinéma Le Méliès de Pau.
A l’issue de la séance, accompagnés par des conseillers anglophones et Corinne Renou, conseiller clientèle anglaise à CA Direct, le groupe a partagé un délicieux dîner de spécialités espagnoles dans une bodega paloise.


" Une vérité qui ne devrait plus déranger…. "
Rarement titre aura été aussi bien adapté au propos servi par l’image…. " An inconvenient truth ", (" une vérité qui dérange "), le film de David Guggenheim, avec Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, tire la sonnette d’alarme (encore une !) du réchauffement climatique et de ses conséquences irréversibles si une réaction collective et politique ne se manifestait pas ! Difficile de ne pas se sentir coupable de cette "chronique d'une fin annoncée"... Les savants du monde entier s’accordent à dire qu’il reste à peine une dizaine d’années pour éviter une catastrophe mondiale et son florilège d’effets dû au dérèglement du système climatique : inondations, longues périodes de sécheresse, vagues de chaleur meurtrière. De ce film, le photographe Yann Arthus Bertrand dit "c'est le premier film catastrophe dont les responsables et les victimes sont dans la salle"
Dans ce film qu’il habite d’un bout à l’autre des images, Al Gore ne nous épargne rien de ce qui nous attend, avec force documents scientifiques, graphiques, photos, le tout mâtiné de traits d’humour et d’émotion, quand l’ancien Vice Président revient sur l’exploitation agricole de son père…
L’engagement d’Al Gore ne date pas d’hier, puisque dès sa première élection au Congrès américain en 1976, il s’est toujours porté au premier rang des pourfendeurs des responsabilités américaines dans la dégradation climatique. Dégagé de ses obligations de vice-président depuis 2000, après sa défaite devant Georges. W. Bush, Al Gore a pris son bâton de pèlerin pour donner sa conférence à travers le continent américain. C’est cette série de conférences qui a inspiré le film, donnant ainsi plus d’audience au propos, qui ne ménage en rien la large part de responsabilité du gouvernement américain dans le processus de réchauffement climatique. Al Gore rappelle d’ailleurs que à ce jour seuls deux pays n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto en vigueur depuis 1997 et qui tend à diminuer la production de gaz à effet de serre : l’Australie et les Etats Unis, ces derniers produisant à eux seuls 30 à 35 % du total des gaz à effet de serre…
On pourra toujours objecter que dans sa facture, ce film rappelle par trop les films de propagande présidentielle américaine, n’empêche… Combien de sonnette d’alarme faudra t-il tirer dans ce silence assourdissant avant que chacun d’entre nous, individus, entreprises, politiques réagisse enfin ? Vous n’avez pas vu ce film, allez le voir et montrez le à vos enfants… Eux peut-être agiront… La vérité sort de la bouche des enfants…